samedi 24 octobre 2009

Je l'ai aimé




Je l’ai aimé
À vouloir
Qu’il se sente libre,
Le laissant choisir
S’il voulait rester
Où partir,

Je l’ai aimé
Avec amour, tendresse, douceur,
Et cette infinie reconnaissance
Qu’il soit un jour entré dans ma vie,
Et embelli mon existence,

Je l’ai aimé
À vouloir
Ne jamais m’imposer,
Le laissant choisir,
Même si je devais
En avoir des regrets,

Je l’ai aimé
De cette infirmité
Où j’avais les mains liées,
Devant ses choix,
Qu’il ne me restait plus qu’à respecter,

Je l’ai aimé
À vouloir
Le supplier en silence
De ne pas m’abandonner
À travers des larmes
Qui devant lui n’ont jamais coulées,

Je l’ai aimé
A être resté l’attendre
Durant des années,
Qu’il resurgisse est
Qu’il me dise… qu’il s’était égaré…

Je l’ai aimé
Tellement aimé
Qu’il m’était impossible de lui en vouloir
Et qu’à la seconde même où il était parti
Ma vie s’était écroulée… mais je lui ai pardonné…

Je l’aime encore…
Et continuerai encore et encore…
Jusqu’à mon dernier souffle…
Jusqu’à ce mon cœur cesse un jour
De battre… mais pour l’instant, je l’aime encore… !



Mouna Toujani.




lundi 22 juin 2009

D’un mot d’un geste ...Je remuerais ciel et terre…




J’tiens plus la route…
Sans toi tout me déroute…
J’ai remis mes certitudes en questions …
De la folie à l’oubli…J’veux oublier qui je suis…
De mensonges en vérités tout ceci m’a consumée…

Mais pour toi je suis prête à tout refaire…
D’un mot d’un geste
Je remuerais ciel et terre…
Je pourrais tout défier, laisse-moi juste faire…
D’la Misère, j’ brûlerais tous les obstacles,

S’il le faut même passer par l’enfer…
Car l’enfer est un pas-sage vers un nouvel adage !
J’veux voir de la braise dans ton regard,
J’veux être cette femme qui s’enflamme sous tes passages !
Laisse-moi être ton idem, prends mon bras…

J’t’emporte dans un tourbillon
On va faire en sorte de nous faire ignorer des ignorants…
Des êtres sans-glands, des châteaux de sables
Aux cheveux de vent, des jours de pluie
En journées de beau temps c’est tentant tu prends ?

On va faire comme si demain n’existait pas…
Que demain tout finira…
Juste toi et moi…
Juste vivre de folies
D’amour et d’envies

Ne cherche pas à comprendre
Ne cherche pas à apprendre
L’amour ça se vit
S’brûler les ailes fait partie
Du jeu de la tentation

Qui n’en a pas bavé dans cette vie ?
L’important c’est qu’on garde ce pouvoir
D’hypnotiser l’être aimé
Et de lui donner l’envie
De tout recommencer, pourquoi s’arrêter au milieu des regrets ?

Il n’est pas trop tard
Mais il est encore temps
Si tu veux avec moi vivre
De beaux et grands moments
C’est tentant tu prends ?

On va faire comme si demain n’existait pas…
Que demain tout finira…
Juste toi et moi…
Juste vivre de folies
D’amour et d’envies


Juste toi et moi
Just you and me…


Mouna Toujani.

J’veux être ta princesse, ta déesse ...




Parmi des milliers de visages,
Un regard m’attire, une expression
La sensation que c’est lui
Le bel inconnu que dans mes rêves j’avais vu
L’homme qui a ravivé mes envies

De femme, ça sonnait comme une évidence
C’était écrit cette rencontre de l’âme
Mais sur son visage endurci
Probablement des émotions d’la vie
Habillé de silence, sur un passé

Qu’il me dévoilera peut-être
Si je savais percer son « être »
Je n’inventerai pas des paroles ou de merveilleux mots
Mais lui offrirai mes bras les jours où ça n’ira pas
Je veux qu’il sache qu’il pourra compter sur moi

Je veux être ton vent de liberté
Te bercer, avec toi tout partager
Je veux être cette rencontre exceptionnelle
Cette femme sensuelle, obsessionnelle qui t’ensorcèle
Je veux que tu te sentes aimé

Choyé, dorloté, et que tu fasses de même
Si je suis la femme que tu aimes
Que tu me prennes fort contre toi
Et que tu me serres contre ton cœur
Tu verras on sera beau, on sentira le sable chaud celui du Sahara


Être cette femme que tu admireras
Sans jamais t’en lasser, que tu caresseras, soulageras, envelopperas
Et que tu me câlines comme ta gamine
J’veux être ta princesse, ta déesse
Et qu’entre nous l’amour jamais ne cesse

En attendant la rencontre de nos corps
Sache qu’une femme au loin pense à toi très fort
De tout son être, son âme, et ses pensées
Et que toutes les nuits tu viens frôler
Ses rêves, ses espoirs et ses envies...

Et qu’elle t’attendra le temps qu’il faudra pour être enfin à toi…


Mouna Toujani.

FOREVER.... A toi ma folie d'une nuit !



J’étais dans tes bras,
Et nous dansions le slow
Que j’t’avais promis
Y’a déjà quelques mois
Je me lovais encore plus près


Tout mon corps tremblait
Si tu savais combien de fois j’ai rêvé
De cet instant, qu’est-ce que tu étais troublant
J’étais gênée, çà faisait si longtemps
Que je n’avais pas été serrée de cette façon


Ni même regardée par un homme
Avec cette même ardeur, passionnante, dévorante
Sur ton visage se lisait ton envie de moi
Dans mes gestes se ressentait
Cette folie de te dire oui,


Nous n’avons pas pu finir la danse
Que déjà nous, nous sommes confondus
Aux lueurs de la nuit, souriant, dansant
Comme des enfants, dans les rues, insouciants
Du quand dira t-on


Je ne savais plus qui j’étais
Juste été cette femme que tu as transformé
En ta princesse des mille et une nuits
Un emprunt d’identité, pour une nuit, ça le fait
L’ivresse de tes mots, tes caresses sur ma peau


Tu me tend les bras, je viens à toi
Mon corps frissonne, ton souffle résonne
En moi, dans tes yeux d’amoureux
Je me noie, m’accroche à toi
Tu m'a emboîté le pas, serre mon bras, nous savons déjà comment on finira ce soir là….


Ce soir là, j’ai succombé à tes baisers enfiévrés
Je t’ai appartenu, et le matin venu
Enlacés nous qui jusqu’à hier nous étions des inconnus
Devenions ces amants que le destin

A réuni pour une nuit…Et je suis repartie assouvie …Revivre ma petite vie…!


Mouna Toujani.

Elle avance sans tricher...



Elle n’a pas appris, elle a juste subi
Là est la nuance, souvent pour seule arme la violence
Elle n’apprend pas à souffrir, mais elle a appris à la subir
Elle ne sait pas ou tout ceci va la mener
Mais elle s’en fout, elle a appris à se protéger

Elle avance sans tricher, consciente du prix de sa liberté
Elle avance sans pitié contre tous ceux qui veulent lui en empêcher
Elle avance même quand l’espoir n’est plus là
Parce qu’elle n’a tout simplement pas l’choix
Alors elle y croit...

Elle n’est pas aveugle, juste aveuglée par autant de méchanceté
Elle ne sera jamais prête à assumer ce qu’on veut à tout prix lui imposer
Elle a toujours gardé sa joie de vivre et le don de toujours savoir espérer
Elle n’a plus la sensation d’avoir les mains liées, mais libre…Libérée
Aujourd’hui elle l’est…

Elle sait qu’elle n’a plus rien à craindre et que le pire est passé
Elle gardera de tout çà la clef de sa sérénité enfin trouvée
Elle a même su apprécier les cons qui on voulu la piétiner
Elle a tant appris du mal pour reconnaître le bien !
Aujourd'hui elle sait...

Elle avance sans tricher, consciente du prix de sa liberté
Elle avance sans pitié contre tous ceux qui veulent lui en empêcher
Elle avance même quand l’espoir n’est plus là
Parce qu’elle n’a tout simplement pas l’choix
Alors elle y croit...



Mouna Toujani.

Elle a une histoire à raconter....Des pages à tourner....



Crois-tu que si tu la laisses tomber
Jamais elle ne s’en remettra ?
Oh tu es loin de la connaitre, 
Elle ne se laisse pas faire comme çà
En force, elle reviendra...

La vie ne tient qu'à un fil
Elle trouvera le bon
Le résistant contre toutes les tempêtes, tous les vents,
Les orages, les pluies et tous les tourments d’la vie

Elle a une histoire à raconter
Des pages à tourner
Des sourires à inventer,
Des gens à aimer, ses gens à aimer…
Un futur à se créer
Des rêves à réaliser

Elle veut encore rires aux éclats
Pleurer d’amour et de joie
Dormir sur des draps de soie
Partager des cris et des émois
Offrir sa vie à "un" homme mais pas « Toi »
Çà ne l’effraie pas tout çà,

La vie ne tient qu'à un fil
Elle trouvera le bon
Le résistant contre toutes les tempêtes, tous les vents,
Les orages, les pluies et tous les tourments d’la vie

Elle a une histoire à raconter
Des pages à tourner
Des sourires à inventer
Des gens à aimer, ses gens à aimer…
Un futur à se créer
Des rêves à réaliser, plein de rêves à réaliser…


Mouna Toujani.

Elle savait qu’elle touchait l’fond ....Mais elle s’en foutait...




Elle savait qu’elle touchait l’fond
Mais elle s’en foutait
Elle avait juste b’soin
Qu’on lui foute la paix
Elle disait qu’elle ne baissait pas les bras

Mais qu’elle avait juste b‘soin
D’se foutre en l’air,
Ça avait l’air d’lui plaire,
Toutes ses descentes en enfer,
Elle ressentait juste l'b’soin,

De pleurer, crier, hurler
Qu’elle avait tout perdu,
Et tout recommencé
Elle n’aurait pu,
Pas de suite, mais qu’ça viendra

Que ça plaise ou pas
C’était elle, avec juste ses faiblesses en plus
N’avait-elle pas l’droit
D’être un petit être qui souffre ?
N’avait-elle pas l’droit

De ne plus croire en rien?
N’avait-elle pas l’droit
De ne plus jouer la comédie d’la vie ?
Elle ne mangeait plus,
Ne dormait plus,

Elle n’avait même plus,
Envie d’se prendre en pitié
Tellement tout la dégoutait
Mais d’ouvrir les yeux,
Elle ne voulait pas,

Elle voulait juste qu’on lui foute la paix
Une erreur de plus ou de moins
Ça changerait quoi ?
Ça ne changerai rien qu’elle disait
De jours en jours son état a empiré

Elle n’a jamais accepté la main
Que je lui tendais
Même au plus bas d’sa misère
Elle voulait rester fière
Et elle a compris

Que quand tu touches l’fond
Comme elle l’a fait,
Remonter la pente,
Serait son plus grand défi
Et qu’sa victoire,

Elle l’aura méritée
Et elle s’est relevée,
Tel le phœnix qui renaît
Son combat n’est pas terminé
Mais elle s’bat...


Mouna Toujani.

Allez viens par là ...Viens dans mes bras




Allez viens par là
Viens dans mes bras
On n’a peut-être pas tout réussi
Mais ce lien qui nous lie
Est bien plus solide
Est bien plus fort
Que toutes ces questions à torts
Parlons mon amour

T’inquiète, je ne te retiendrai pas
Tout ce que je veux c’est encore
Un petit bout de toi et moi
On ne retient pas quelqu’un qui veut partir
J’aurai juste du mal à retenir
Mes larmes à ton départ
J’ai déjà du mal tu vois

Parlons mon amour,
Je sais que nous n’avons jamais su le faire
Me diras-tu où tu iras ?
Regardes-moi dans les yeux s'il te plait
Et dis-moi ce qui n’allait pas
Tu sais être maladroit dans un couple
Ça peut si souvent arriver

On n’a pas réussi je sais
Je sais, il m’est si souvent arrivé de rester dans le secret
Mais j’avais ce besoin de me protéger
Ce que je ressentais pour toi
C’était fort, trop puissant, parfois même envahissant
J’avais peur, peur de te montrer et te prouver
Le combien à mes yeux tu comptais !

Alors tout en sachant qu’il est trop tard
Et que le mal est fait
Laisse-moi juste te dire
Que tu as été mes plus belles années
Je sais que ton désir de moi n’est plus là
Mais tu sais dans un couple ça arrive
D’être maladroit et ça finit toujours dans d’autres bras.

Allez mon amour,
Il est temps pour moi
Comme pour toi
D’faire le point
On n’a pas su faire
On n’a pas réussi
Mais c’est tout simplement les choses de la vie.

T’inquiète, je ne te retiendrai pas
Tout ce que je veux c’est encore
Un petit bout de toi et moi
On ne retient pas quelqu’un qui veut partir
J’aurai juste du mal à retenir
Mes larmes à ton départ
J’ai déjà du mal tu vois

Pas grave si tu veux rien dire
un jour je m'en remettrai surement
allez il est temps
Va suivre ton vent
j'espère qu'il soufflera assez fort
pour que tu puisses rêver encore et encore
on n'a pas réussi tout simplement

Mouna Toujani.

Voilà c’qui m’reste !




Au diable ma faiblesse
Au diable tout c’que j’ressens
A l’instant,
N’reste plus rien qu’un grand vide

J’arrête de faire semblant
Et de dire que tout rentrera
Dans l’ordre, c’n’est pas vrai
Y’aura encore de durs moments

A affronter, des nuits à se sentir délaissée
Et ce courage, de l’oublier
Où vais-je le trouver ?
Alors, qu’il était tout c’que j’avais

Je me fais du mal, je le sais
Mais comment faire autrement
Quand l’amour avec un grand A on l’a connu
Je n’ai jamais su

Vivre sans toi
Faire sans toi
Dormir sans toi
Être loin de tes bras

Je te cherche des yeux
Partout où j’vais,
Je pense à ce « nous deux »
Et j’ai mal, et continue de te pleurer

Je ne sais pas combien de temps
Ça va durer,
Je ne sais pas si un jour j’y arriverai
Si tu savais comme j’ai mal mon bébé


Peut-être que tu reviendrais
Ou peut-être que non
Mais tu me manques tant
Un énorme vide sans toi j'ressens !


Un lit vide, voilà c’qui m’reste
Une odeur de regret
Une ombre que je caresse
Un silence qui me transperce

Au diable ma faiblesse
Au diable tout c’que j’ressens
A l’instant,
N’reste plus rien qu’un grand vide

J’arrête de faire semblant
Et de dire que tout rentrera
Dans l’ordre, c’n’est pas vrai
Y’aura encore de durs moments

A affronter, des nuits à se sentir délaissée
Et ce courage, de l’oublier
Où vais-je le trouver ?
Alors, qu’il était tout c’que j’avais
Une ombre que je caresse
Un silence qui me transperce

Voilà c’qui m’reste !


Mouna Toujani.

Parce que l'évidence est là...




Parce qu’aucune question
Ne m'a traversé l’esprit
Depuis le premier jour
Parce que l’évidence est là
Parce que ma vie
C’est toi, et le peu
Que nous avons été

Parce que je pleure
Et que j’ai mal
De ne pas savoir où tu es
Ni même si tu vis « heureux »
Parce que j’ai mal
Parce que je sais
Qu’on s’aime
D’un amour fou

Parce que tout aurait pu être différent
Si elle ne t’avait pas demandé
De lui offrir une dernière chance
Parce que tu aimes « ta famille »
Parce ce que je ne peux pas t’en vouloir
Pour ça, mais j'ai juste mal,
Ce mal qui ne guérit pas

Ce mal que j’trainerai à chaque fois
Que dans mes pensées tu viendras
Parce que c’est toi
Le seul homme qui me fait cet effet-là
Parce que j’ai été heureuse avec toi
Parce que personne ne m’a respectée
Autant que tu l’as fait

A en faire trembler mon univers
Parce que j’ai su rester moi avec toi
Parce que dans notre monde « y avait que d’l’amour »
Parce tu m’as fait entrer dans ta vie
Parce qu’on a tant partagé
Tout simplement parce que tu as su
M’aimer comme jamais on ne l’a fait

Parce que je n’ai besoin de rien
A part toi, je me contenterai
De vivre à travers nos souvenirs
A travers ton visage, le son de ta voix
Ton sourire et tes yeux qui brillaient
Dès que tu me voyais,
Parce que grâce à toi, j’ai pu enfin être heureuse

Parce que tu es l’homme de ma vie
Je continuerai de t’aimer
Et de penser à toi,
Comme je l’ai toujours fait
Parce que tu resteras mon seul et unique amour
Je t’aime mon p’tit homme à moi
Aussi fort qu’une femme sait le faire !

Mouna Toujani.

A toi l'inconnu...




Elle se sent si paumée
Malgré le fait qu’elle est si bien entourée
Il lui arrive de se laisser
A vouloir de toutes ses forces t’oublier
Mais son âme tu ne la laisses pas en paix

Tu viens frôler tous ses espoirs
Et elle retombe dans ses plus lourdes périodes noires
Ses mains tremblent dès qu’elle te ressent
En elle, tiraillée entre les temps
Vivre au présent sans toi comment ?

Vivre dans le reflet de ton ombre
Elle le fait si bien que sa vie en est sombre
Elle n’a plus la force de t’aimer
Avec cette même passion qui l’a illuminée

C’est tellement pire, elle t’aime avec désespoir
Elle t’aime à ne plus en croire
Ni homme, ni amant qui viendront
Prendre ta place ils ne pourront

C’est désespérant de se lever
Chaque matin en s’disant
Aujourd’hui aussi ta vie
Tu vas la passer en ne pensant qu’à lui

On ne peut pas sur un claquement de doigts
Oublier, autant de moments partagés
Alors elle reste sous silence...en suspens…trop souvent
En espérant qu’avec le temps

Quelqu’un d’autre viendra balayer
Tout le mal que cet amour lui a fait
Pour ne laisser aucune trace de ce passé
Vivre sans espoir, c’est vivre sans vie

Alors si toi tu entends son cri
L’inconnu, qu’elle espère
Chaque jour entre ses larmes
Montre lui, apprends-lui

Démontre-lui, redonne-lui
L’envie d’être femme
L’envie d'espérer
D’avoir un homme à ses côtés

Donne-lui l’amour qu’elle mérite
Respecte-la, comme il se doit
Réconforte-la, avec tout ton amour
Fais d’elle ta plus grande fierté

Il y a pas plus beau au monde
Qu’une femme heureuse
Il y a pas plus beau au monde
Qu’une femme comblée…

A toi l’inconnu
Sache que quand tu apparaîtras
Dans sa vie, il te faudra
Lui prouver qu’un homme ça sait aussi aimer !

Sans qu’elle porte la peur et l’angoisse
D’avoir un jour à être abandonnée
Couvre-la de toute ta tendresse
Pour qu’elle se sente en sécurité et libre à nouveau d’aimer !

Mouna Toujani.

Juste simplement moi...




Donne-moi ta peine
Que j’ferai couler
Dans mes veines
Parce que la fatalité
C’est pas pour moi
Elle ne m’aura pas

J’suis pas de roc
Mais j’baisserai pas mon froc
J’me lance des défis
Qu’j’réalise et que j’vis
Je ne m’arrête pas
À ces quelques échecs
Et ni toi ni moi
N’obtiendrons ma défaite

J’laisse parler mon instinct
Qui suit son propre ch’min
Qui m’entraîne me malmène
P’us de pitié p’us de blême
Juste des envies
Et surtout des ivresses
P’us d’mauvaise conscience
Qui pèse sur ma vie

Juste quelques souv’nirs
Que je chasse de la main
Qu’aussitôt j’expire
Dans ma vie p’us d’baratin
Juste des rêves sans fin
J’ne suis pas de cendre
Tison incertain
Je sais bien me défendre

Je fais des étincelles
Et si je fous l’bordel
Je me brise pas les ailes
Juste pas des paupières de sel
Ces insanités
Me font bien rigoler
J’croise des ombres noires
El’m’donnent pas le cafard

À quoi bon prier
Si tu crois plus en toi
Et pour qui prier
Je suis sans foi ni loi
Il n'y a plus que moi
Face aux futurs combats
C’est justement moi
Rien d’autre que juste
Simplement moi

Mouna Toujani.