dimanche 17 mai 2009

Un des chapitres de mon roman " Elle ira jusqu'au bout de ses peines "






Il était au balcon en train de m’attendre, je lui avais téléphoné pour lui dire que je venais chercher les filles et repartir avec elles. J’ai attendu dans le taxi qu’il me les ramène, je l’ai vu arriver avec Mélissa seulement et une valise vide pour me faire croire qu’il voulait vraiment me les donner.

Qu’est-ce que j’ai pu être stupide, mais je ne voulais pas prendre de risque, je savais au fond de moi qu’il mentait, je ne pouvais pas faire autrement et ça même au péril de ma vie.
Il devait être 23 heures quand le taxi me déposa devant chez moi.
Je n’étais même pas encore descendue que, la porte s’était violemment ouverte, j’ai sursauté de peur, et le chauffeur a commencé à gueuler dès qu’il m’entendit crier, c’était Mete qui m’avait agrippée par les cheveux et me traînait par terre avec seulement une main… il était enragé de son autre main il tenait un couteau de boucher : genre de couteau à sa vue vous avez vraiment mal aux tripes !
Il me faisait si mal, mon corps en avait pris des coups, il m’a trainée plus de 200 mètres et même dans les escaliers, ses coups de pieds n’ont cessé, dès qu’il avait ouvert la porte d’entrée il me releva et me donna un violent coup de poing, je me suis retrouvée de l’autre côté de l’entrée avec un giclement de sang de mon nez !
Tout ce temps où il m’assaillait de ses coups Mélissa était là et hurlait de peur !
Il a continué encore et encore les filles pleuraient de terreur, elles criaient, Mélissa voulait prendre ma défense, elle s’est jetée sur moi, je lui ai fait éviter un coup venant de son père en la cachant derrière moi et j’ai eu le coup qui lui était destiné en plein ventre, je n’arrivais plus à respirer mais avec la peur qu’il lui fasse mal, j’ai trouvé la force de pousser Mélissa dans le salon, je me suis relevée et je l’ai prié d’arrêter, mais ça le rendait encore plus fou, je tombais à chacun de ses coups mais je me suis relevée à chaque fois, je voulais atteindre la cuisine mais chacun de ses coups m’éloignait encore plus, son dernier coup de poing c’était devant la porte de la chambre à coucher … eh oui sous ses coups j’avais fait tout le tour de la maison, je me suis retrouvée toute en sang ainsi les murs, devant la coiffeuse en voulant encore me relever, j’ai vu le vase qui trainait à côté de la porte dans le coin, sans réfléchir je l’ai pris et avec toute la force qui me restait je me suis ruée sur lui et je l’ai frappée au niveau du cou et de l’épaule, il avait poussé un cri, et suivit d’un autre coup et un autre jusqu’à ce qu’il soit tombé à son tour, j’ai entendu des coups à la porte et des voix qui disaient : Police ouvrez cette Porte !
C’est là que j’ai compris que tout était enfin fini !
Lui ne pouvait plus bouger, je suis allée pour ouvrir, mais je ne trouvais pas les clés, mon dieu ce cauchemar ne voulait pas finir, je le voyais vouloir se relever de panique, je suis allée encore lui mettre un coup avec la chaise de la cuisine, et là … il s’est écroulé et ne bougeait plus !
De l’autre côté de la porte les mêmes voix m’ordonnaient d’ouvrir alors je leur ai dit que je trouvais plus les clés, ils ont essayé de défoncer la porte… mais impossible, elle était trop épaisse !
Accroupie par terre n’ayant plus de force, je ne savais pas où il avait caché les clefs, pleurant hurlant de panique, je criais « ouvrez cette putain de porte » à ceux qui en vain essayaient de l’ouvrir entre mes larmes et ma souffrance, Mélissa s’approcha dans sa main elle avait les clefs, je l’ai prise si fort dans mes bras qu’elle est presque tombée déséquilibrée par mon acte, mais j’étais si heureuse, je me relevais et enfin j’ai pu ouvrir cette porte maudite, à peine ouverte pleins de gens se sont rués pour entrer en force, tout s’est fait si vite !
Le surplus d’émotions, de ce qui s’était passé a fait que sur le coup, je n’ai pas trop réalisé, tous ces gens, ces policiers, l’ambulance, même des journalistes, le cauchemar ne finissait pas, les filles qui pleuraient qui s’accrochaient et moi qui sentais que j’allais m’évanouir, mais je ne sais vraiment pas par quelle force j’ai pu encore tenir jusqu’à l’hôpital, ils avaient aussi emmené Mete à l’hosto, mais avec des menottes, puis les douleurs m’ont fait prendre compte ainsi que mes habits tout en sang que ce fut un miracle que je sois en vie, ils avaient commencé par me faire des radios, j’avais eu 2 côtés cassé, mon nez cassé aussi, et mon visage tout enflé, des bleus partout, mais le plus important c’est que j’étais en vie et que mes filles n’avaient rien eu !

Mouna Toujani.

7 commentaires:

Philooo a dit…

Voilà un récit qui dépoussière nos neurones d'occidentaux de tous les préjugés qui y traînent !

Bravo ma Mounamour ^^

hâte de lire le reste :o)

Unknown a dit…

Merci Mamour comme quoi la vie n'est pas tjrs facile ms on continu à sourire...je t'adore..

Dep a dit…

je me doutais de la vie que tu as pu avoir, et ce que je viens de lire prouve encore une fois que tu es quelqu'un d'exceptionnelle, une bonne femme plein de courage et je ne peux que t'aimer d'avantage!!!!
Chapeau ma Mouna d'amour, je te souhaite d'être enfin heureuse...

Unknown a dit…

Merci ma chérie çà me touche énormément ce que tu dis ms entre ns ce fût le coup de foudre bien avant que l'on ne sache qui est qui çà s'appelle de l'amitié sincère ...
Je t'aime ma Débbie d'amour...

Anonyme a dit…

Quelle densité, j'ai la gorge nouée ... je me sens tout petit,minuscule avec mes pseudo problèmes. J'ose mm plus déconner avec toi... Un baiser doux.Pascal

Anonyme a dit…

Eh bien, tu viens de me réclamer ton chameau.
J'ai lu ce que tu as écrit, c'est prenant.
Tu dois être géniale
Chris

Unknown a dit…

Merci mon Clyde de ton passage sur ma page...