jeudi 23 avril 2009

Elle conjugue sa vie à tout les temps ...Mais jamais au présent !




Elle a beau se maudire toute les nuits
Du manque d’amour dans sa vie
Elle a pour seul compagnie la solitude qui lui dévore l'esprit
Elle a peur de briser ce silence
Elle méprise tant sa conscience
Qui l’empêche de vivre dans l’insouciance

Elle conjugue sa vie à tout les temps
Mais jamais au présent
Tant elle tient à affronter ses démons
Qui la hante, qui la hante au plus profond

Elle a beau maudire sa fragilité
Quant-elle se projette dans l’passé
C’est la rivière de larmes versées
Qu’elle revoit, qu’elle ressent, une âme blessée
C’est tout ce qu’elle est, c’est tout ce qu’elle est

Son corps recroquevillé, une main pour se protéger
Des images qui défilent, un visage ruisselant de sang
La force d’un poing,sous le poids des coups, elle le priait d'arrêter
Un visage enragé, un mari déchaîné, un visage qu’elle ne peut oublier
Tant il l’a hanté durant toute ses années, durant toute ses années..

Juste une scène qui la troublera toute sa vie
Et là elle se hait, elle se hait
Elle a fait c’qu’elle a pu pour rester en vie
Mais cette scène là jamais elle n’oublie…
Cette scène là tous les soirs elle la vit...

Elle conjugue sa vie à tout les temps
Mais jamais au présent
Tant elle tient à affronter ses démons
Qui la hante, qui la hante au plus profond...


Mouna Toujani

Vacciné contre contre les maux d’amour.





Je comprends ton mal
J’imagine ta peine
Mais la vie et ses expériences douloureuses
M’ont poussé à me créer des défenses naturelles
Contre le mal d’aimer
Contre les maux d’amour
Je souffre de ton absence
Mais je la ressens moins
Car je me mens, 

Alors je fais semblant de croire
Ce que me dit la petite voix
Au fond de moi, au fond de moi
Même si je n’en crois rien …
Je sais que je t’aime, 
J’ai souvent imaginé
Que se voir serait une bonne idée

Il suffirait d'un rendez-vous, d'une rencontre, quelque part
Mais le plus insupportable pour moi
Comme pour toi, j'imagine
Serait que ce rêve se réalise et que
La dure réalité de la vie m'arrache ensuite à ce rêve réalisé
Te voir serait merveilleux ...
Te voir partir serait douloureux, affreux ...

Comme si j'allais toucher
Le Bonheur du bout de doigts, et que par après, ...
Il me file entre les doigts ...
Tu dis préférer l'ignorance à la souffrance.
Moi, j'essaye d'ignorer ...
Que je souffre ...
De ne pas être près de toi ...
En permanence ...

De me lever près de toi, de manger avec toi,
D’aller me promener avec toi,
De rire avec toi,
De dormir avec toi, ...
... de vivre avec toi ...
Mais je comprends ton mal
J’imagine ta peine…


Mouna Toujani

Elle est belle la life en rêve mon amour...




Lourde est cette journée
Pas très envie de bouger
Juste envie de rêver, de rêver
Dans mon rêve me prend l’envie de danser
Et j’entends une musique
Un air de Cohen, « In my secret life »
M’enlacent alors tes bras
Et s’en suivent nos pas…

Plus rien n’existe juste toi et moi
On aurait dit que toute ma vie je n’avais fait que çà
Danser avec toi, danser avec toi
Nos corps s’épousent, se frôlent,
Nos regards se croisent et s’évitent
Des caresses timides, des yeux qui pétillent
Et cette envie de te serrer tout contre moi
Le secret de la life et de l’amour
C’est qu’on aimerait que ces instants durent toujours, toujours…

Elle est belle la life en rêve mon amour, Elle est belle la life
Des cœurs qui battent à l’unisson, dévorantes sont nos sensations
Des étreintes affolées, des gestes non contrôlés
On se laisse aller…on se laisse aller
Elle est belle la life en rêve mon amour, Elle est belle la life

Plus rien n’existe juste toi et moi
On aurait dit que toute nos vies on n’avait fait que çà
Danser toi et moi, danser toi et moi
Nos corps s’épousent, se frôlent,
Nos regards s’évitent et se croisent
Des caresses timides, des yeux qui pétillent
Et cette envie de te serrer tout contre moi
Le secret de la life et de l’amour
C’est qu’on aimerait que ces instants durent toujours, toujours…

Elle est belle la life mon amour, Elle est belle la life
Des cœurs qui battent à l’unisson, dévorantes sont nos sensations
Des étreintes affolées, des gestes non contrôlés
On se laisse aller…on se laisse aller
Elle est belle la life en rêve mon amour, Elle est belle la life

Mouna Toujani

mardi 21 avril 2009





Stop, on s’arrête à c’te station
B’soin d'faire le point
B’soin d’me faire une raison
Des choses inattendues
Mais du déjà vu,

J’la sentais venir
Pourtant cette trahison
Comme l’inévitable, mais putain invivable
Mes yeux deviennent flous
J’tiens plus d’bout

Ma vision me joue des tours
Il faut que j’tienne l’coup
Mine de rien, c’n’est pas rien
C’te claque en pleine gueule
Stop, faut qu’j’me reprenne

Faut pas que j’me malmène
Faut que j’tienne,
Mais l’objectif devient irréel
Faut que j’évacue c’te haine,
J’en deviens blême, j’en deviens blême

J’m’accroche à c’te poutre
Mes pieds ne tiennent plus d’bout
Je me mets à genou, j’tiens plus le coup
Tout autour de moi devient flou
Les gens, les rues, tout s’écroule

Tout se bouscule dans ma tête
Faut que j’avale et ravale c’te peine
Faut qu’j’me relève, même si j’en crève
Mes pas sont lourds, j’ai froid,
J’retrousse ma veste, je gèle

Le p’tit bonhomme se traine, se traine
Reste pas grand chose, quelques pas,
Juste quelques pas, et après ça ira
Même si j’la sens pas celle là
Ça ira, ça ira…



Mouna Toujani



Un goût salé,
Des cris muets,
Un petit visage pétrifié
Des cris sanglant,
Un souffle haletant,
Un regard de mépris
Un p’tit corps meurtri,
Un orage déchainé,
Un cauchemar éveillé
Il pleut des larmes de sang
Sur cet être innocent,

Le subir est là qui part en éclat
Un cœur rapiécé devant autant de cruauté
Une douleur intense sous les coups de violence
Un arrêt sur image si seulement elle pouvait tourner la page
Une dignité volée, un trésor dérobé
C’est tout ce qui lui reste de son passé…
Une solitude intérieure d’une intense profondeur
Des efforts ultimes, si souvent inutiles,
Pour vouloir oublier c’que son corps a enduré.

Un gout amer
Des cris de pierre
Une femme anéantie
Des cris transcendant
Un souffle pénétrant
Un regard avide
Un corps vide
Un orage déchainé,
Un cauchemar éveillé
Il pleut des larmes de sang
Sur cet être plus autant innocent,

Le subir est là qui part en éclat
Un cœur rapiécé devant autant de cruauté
Une douleur intense sous les coups de violence
Un arrêt sur image si seulement elle pouvait tourner la page
Une dignité volée, un trésor dérobé
C’est tout ce qui lui reste de son passé…
Une solitude intérieure d’une intense profondeur
Des efforts ultimes, si souvent inutiles,
Pour vouloir oublier c’que son corps a enduré.

Mouna Toujani





Je voudrais tant un jour « être ce nous deux »
Entendre tes émotions sur le timbre de ta voix...
Palper ton amour du bout de mes doigts...
Regarder émerveillé ton beau visage ...
Te susurrer un je t’aime au creux de ton oreille

Je voudrais tant un jour « être ce nous deux »
Écouter le tempo de ton cœur qui bat pour moi
Toucher tes rêves et faire partie de toi
Au coucher du soleil te prendre dans mes bras
Te susurrer un je t’aime sur la toile de nos ébats

Je voudrais tant, mais je sais
Que ce ne sera jamais le cas
Je sais aussi, que je ne ferai jamais partie
De ta vie, ni même de tes nuits,
Je sais, je sais ne t’inquiète pas
Un jour tout ira, tout ira pour moi
Malgré moi, malgré moi

Je t’aime comme on aime son bébé
A trop vouloir te protéger
A trop vouloir être présent
Je t’ai poussé vers d’autres bras
Vers d’autres horizons, vers d’autres passions…
Malgré moi, malgré moi

Je voudrais tant un jour « être ce nous deux »
Entendre tes émotions sur le timbre de ta voix...
Palper ton amour du bout de mes doigts...
Regarder émerveillé ton beau visage ...
Te susurrer un je t’aime au creux de ton oreille

Je voudrais tant un jour « être ce nous deux »
Écouter le tempo de ton cœur qui bat pour moi
Toucher tes rêves et faire partie de toi
Au coucher du soleil te prendre dans mes bras
Te susurrer un je t’aime sur la toile de nos ébats...

Mais je sais que jamais ce ne sera le cas...

Mouna Toujani

L’aigle royal jusqu’au bout de son « Elle »



De son envergure puissante ...
Il a plané et veillé sur ton monde !
Il a survolé ta vie au gré de tes vents
Et amorcé tes descentes vertigineuses
Il t'a enveloppée de tout son amour,
De ses yeux perçants il t’a guettée et protégée
L’aigle royal jusqu’au bout de son « Elle »
Il te sera toujours loyal…Ton aigle royal

Mais aujourd’hui, il est temps pour lui
De te laisser prendre tes propres envolées
Envole-toi, envole-toi vers les sommets
Tu n’es plus cet oiseau blessé
La femme en toi a grandi et a refait sa vie…

De son envergure puissante ...
Il a plané et veillé sur ton monde !
Il a pansé tes plaies à en oublier les siennes!
Il a fait de ton nid un nid douillet
De son amitié il a toujours été présent
De ses yeux perçants il t’a guettée et protégée
L’aigle royal jusqu’au bout de son « Elle »
Il te restera toujours loyal…Ton aigle royal !

Aujourd’hui, il est temps pour lui
De faire la plus belle des envolées
Regardez-le déployer ses ailes
Il est si majestueux, il plane tel un mystère
Vers l’élan de sa liberté

Tel le seigneur des montagnes
Il a pris son envolée
Il ira vers d’autres territoires
Moins périlleux où enfin il sera heureux
Mais il te restera toujours loyal…Ton aigle royal !
Et même du loin où il sera il aura toujours un œil perçant sur toi !
Ton aigle loyal ! 

Mouna Toujani